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KAIDAN Cette installation fait suite aux dix-neuf scènes présentées dans le cadre du livre « La Maison Bienert ». Il sagit dune mise en forme tridimensionnelle pénétrable par le corps du spectateur comme dans lexposition intitulée « Labsorption » présentée au centre dart dIvry la même année. On peut retrouver de façon « fantomatique » deux personnages présentés dans cette exposition qui constitue également la scène finale de louvrage. Il peut donc sagir, malgré une présentation autonome, dune exposition qui est reliée à une autre et à un livre. Linscription physique (in situ) de cette scène doit son origine à un double renversement architectural. 1) La verrière qui couvre la salle est redoublée et basculée de façon perpendiculaire à la verrière dorigine . 2) Le carrelage du sol est dessiné et prolongé sur le mur opposé (préalablement recouvert de médium) et marque ainsi un deuxième « renversement architectural ». Lespace translucide réalisé au moyen de la lumière artificielle peut évoquer les cloisons mobiles couvertes de papier propres à lespace japonais et ouvrir sur un espace autre. En reprenant de façon fantomatique les silhouettes de Mondrian et de madame Bienert, en étendant le système de la grille à lespace de la pièce, se profile le énième récit dun épisode fantôme de lhistoire des avant-gardes. |
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